Tout au long des jours,
Sur l’horizon saigne et perdure
Une viscérale blessure,
Au nom de l’amour.
Le lilas est mort.
Tes lendemains ont mis les voiles.
Ta longue nuit est sans étoiles.
Dors mon enfant, dors.
Tout au long des jours,
Sur l’horizon saigne et perdure
Une viscérale blessure,
Au nom de l’amour.
Le lilas est mort.
Tes lendemains ont mis les voiles.
Ta longue nuit est sans étoiles.
Dors mon enfant, dors.
Elle se courbe
Comme un sein de femme,
LA PROM
Qui a du vague à l’âme!
Diadème en front de mer,
Elle raconte à son écume,
Une indicible plainte
Gravée sur son bitume.
Pour saluer les anges,
LA PROM
Éclabousse d’orange
Un ciel trop bleu,
Cognant sur le silence
L’empreinte des jours heureux.
LA PROM
Si blonde dans le matin blanc,
Signe d’un vol de goélands,
Un futur où tremble,
Avec des larmes au bord des yeux
Le désespoir en camaïeu.
La nuit était si belle
Et la mer pavoisait.
Au ciel des étincelles
Dessinaient des bouquets.
C’est alors qu’un vingt tonnes
Écrasa la gaieté,
Faisant d’une personne
De la chair éclatée!
NICE pleure ses morts.
La folie meurtrière
L’a frappée en plein cœur!
Mais malgré la douleur,
Nous reverrons encor
Resplendir sa lumière…