Le poème qui suit, est extrait du livre de Marie LACROIX-PESCE: “Le syndrome dépressif qui a tué mon fils”. Il exalte cet AMOUR incomparable qu’éprouve une mère pour son nouveau-né.
Pendant que je poussais,
Pendant que tu naissais,
Personne ne savait,
Quel enfant tu serais.
Sur mon ventre on t’a mis,
Humide et lourd de vie,
Et de mon corps meurtri,
L’allègresse jaillit.
Alors, du bout des doigts,
J’ai fait le tour de toi,
Pour la première fois,
Comme on accueille un roi.
Je ne sais si c’était
Ce coeur dans ton gosier,
Tes cils éparpillés,
Ou ton souffle léger,
Qui firent de mes larmes
Des gouttes de rosée,
Sur tes deux mains posées,
Pour te rendre les armes…
Très beau et touchant à la fois. Tout ce que ressent une mère en donnant la vie instants précieux