La mort a eu ta peau,
Ton regard, tes viscères,
Le stupre de tes mots,
Dans un coït d’enfer.
Ton soleil noir s’éclipse
Sur la vie détroussée,
Dans des mots où dévisse
Ton grand rire épinglé.
A tes festins ripaille
Mi-folle, mi-canaille,
Défroquée et sublime,
La poésie qui rythme
La chair écartelée,
Dans l’indicible après.
A ta santé poète,
Trinquons au temps des fêtes
Que ton art exaltait,
Hissant comme une bulle
Dans l’espace muet,
Ton nom en majuscules
Au nez des vanités.
A ton fronton respire
Sur l’agonie des peurs,
Ce baiser que du pire
Tu offris au meilleur.
Merci beaucoup pour ce bel hommage c’est un texte touchant, d’un écrit sincère.
Chaque jour,une pensée : trop souvent tu me manques mon Oncle.