M’enivrer à nouveau
De ce parfum de peau qui n’appartient qu’à toi.
Quand tremblent mes matins
Pouvoir remplir mes bras de tout ce qui fut nous.
River sur ton absence
Un appel viscéral pour exister encore.
J’ai besoin qu’à ton souffle
S’imprime chaque mot comme autant de promesses.
Il faudrait que tes mains
Me racontent la mer que naufrage la vague.
Captive d’un regard
Sur le vide du ciel glisse une ombre géante.
Qu’importe l’avenir
Une impossible attente a gommé les saisons.
Au creuset de ma chair
Défiant le néant saigne mon mal de toi.