Femme au sexe de pain, où se pétrit le genre humain...

La mort a eu ta peau,
Ton regard, tes viscères,
Le stupre de tes mots,
Dans un coït d’enfer.

Ton soleil noir s’éclipse
Sur la vie détroussée,
Dans des mots où dévisse
Ton grand rire épinglé.
A tes festins ripaille
Mi-folle, mi-canaille,
Défroquée et sublime,
La poésie qui rythme
La chair écartelée,
Dans l’indicible après.
A ta santé poète,
Trinquons au temps des fêtes
Que ton art exaltait,
Hissant comme une bulle
Dans l’espace muet,
Ton nom en majuscules
Au nez des vanités.
A ton fronton respire
Sur l’agonie des peurs,
Ce baiser que du pire
Tu offris au meilleur.

Un commentaire
  • Merci beaucoup pour ce bel hommage c’est un texte touchant, d’un écrit sincère.
    Chaque jour,une pensée : trop souvent tu me manques mon Oncle.

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